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LA LUMIÈRE DANS LES TRADITIONS RELIGIEUSES ET SPIRITUELLES

DE L'HUMANITÉ

 

 

 

 

 

 

« Sept lumières il y a dans le Très-Haut et c’est là qu’habite l’Ancien des Anciens, le Mystérieux des Mystérieux, le Caché des Cachés : Aïn Soph Â» (Zohar).

 

 

« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Â» (Jn, 1,1). Avant même l’apparition du soleil, lumière manifestée, le 4e jour de la Création, Dieu avait créé la Lumière, celle du Verbe, le premier jour : « Dieu dit « Que la Lumière soit! Â», et la Lumière fut. Â» (Genèse)

 

 

« Toutes les traditions religieuses font allusion à la recherche de la Lumière divine et de la lumière humaine. La lumière est créatrice, capable de transformer l'homme et de faire de la terre une terra lucida. Cette expérience de la lumière est vécue au cours de l'histoire par les hommes des diverses traditions religieuses et culturelles. Pour vivre et pour exprimer cette expérience, l'homo religiosus a besoin de symboles. Â» (Symbolisme et expérience de la lumière dans les grandes religions, J. Ries, C.-M. Ternes, eds)

 

Science récente, l'anthropologie religieuse commence à explorer ce domaine de la symbolique et de l'expérience du sacré dans la vie de l'homo religiosus, notamment dans son expérience de la Lumière.

 

 

Image et manifestation de la Lumière divine sur la terre, le soleil est glorifié par les Égyptiens. L'hymne au dieu solaire égyptien Aton débute par ces mots: "Magnifique est ton apparition à l'horizon du ciel, ô Disque vivant qui vécus le premier ... tu remplis toute la terre de ta beauté".

 

 

 

 

 

 

 

 

Il convient donc de distinguer la Lumière spirituelle, première création de Dieu, et la lumière du soleil, considérée dans plusieurs traditions comme image par excellence de la Lumière divine dans la Nature et comme moyen de se relier à la Lumière primordiale.

 

Pour les Gnostiques, Christ n'est pas un Hiérophante de nature majestueuse, séjournant quelque part hors du monde grossier, mais il est avant tout un être impersonnel illimité, qui se fait connaître comme Lumière, Force et puissant Champ de rayonnement. Ils voient Christ comme cet atome d'éternité présent en chacun de nous, qui nous émeut constamment et nous pousse à la recherche du tout autre. C'est sa présence qui provoquerait en nous la nostalgie d'un monde parfait, libre et fraternel, à l’image du monde divin.

 

 

Ce Christ Lumière des Gnostiques, qui n’attendrait qu’à se manifester en chaque être humain, est représenté dans l’Arbre de Vie de la Kabbale juive par la séphira Hokhmah, la deuxième séphira, là où se trouve l’Harmonie divine, tandis que la 6e séphira, Tiphéret, représente la splendeur de la Lumière divine dans la triple manifestation du soleil source de vie, de chaleur et de lumière, à l’image de la Trinité divine. 

 

L’illumination recherchée par les Bouddhistes part de l’idée Zen qui dit que nous sommes déjà éclairés, et qu’il suffit d'entrer en contact avec ce qui est déjà à l'intérieur. Le terme réfère à une lumière qui brille, qui n’est pas sans rappeler la transfiguration de Jésus qui apparaît à deux de ses disciples comme une grande lumière. Cette lumière permet de rendre tout clair, d’avoir une perception claire de la réalité, d’après les bouddhistes.

 

 

 

En Inde, on célèbre Soûrya, le soleil : « Au moment où s’étendent le Ciel et la Terre apparaît la lumière. Soûrya pénètre dans le monde entier; chaque jour il se lève, chaque jour il traverse l’océan aérien. Â» (Rig Véda, Hymne V, 2).

 

 

La tradition rapporte qu’un jour Zoroastre avait demandé au dieu Ahoura Mazda comment se nourrissait le premier homme, et Ahoura Mazda lui répondit : « Il mangeait du feu et il buvait de la lumière Â». 

 

 

Dans la religion inca, Tici Viracocha, ou Apu Kon Tiqui Viracocha, était le dieu suprême, ordonnateur et créateur du monde. La deuxième divinité était le dieu soleil. Fils de Viracocha représenté par un disque solaire à face humaine et entouré de rayons lumineux, il était reconnu comme une force divine par tous les peuples andins, qui considéraient qu’il leur apportait chaleur et lumière. La troisième divinité était la Pachamama, la Terre-Mère, productrice de tout le monde matériel et des moyens de subsistance de la nature.

 

 

Dans le Coran, la Sourate de la Lumière (24, 35) dit : « Dieu est la Lumière des Cieux et de la Terre. Sa Lumière est semblable à un Tabernacle où se trouve une Lampe; la Lampe est dans un Verre; le Verre est comme un astre brillant; elle est allumée grâce à un Arbre béni, un olivier, ni d'orient ni d'occident, dont l'Huile éclairerait, ou peu s'en faut, même si nul feu ne la touchait. Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles et Dieu est Omniscient. Â»

 

 

 

 

 

 

 

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